À cause de la situation sanitaire, ces étudiants n’ont pas pu faire les quatre semaines de stage dans un pays anglophone prévues dans la formation. Pour tenter de remplacer ce stage, ils ont consacré une semaine à parler d’agriculture en anglais…. en Normandie
Day 1 : Ferme des Noyers / Templar’s Choice
Le matin du lundi 13 décembre, nous avons visité la Ferme des Noyers située à Lisores. Elle compte aujourd’hui 13 hectares de vergers avec 3 100 arbres combinant des pommiers dits « basse-tiges » et des « hautes-tiges ». Tout cela, dans le respect des appellations IGP (Indication Géographique Protégée) et Agriculture Biologique. Ces exploitants sont arrivés en France il y a 30 ans, dans le but de produire leurs propres pommes à cidre. Pendant la période de récolte, chaque jour, ils en ramassent 7 à 8 tonnes. De plus, pour entretenir leur verger, ils possèdent 70 moutons. Nous avons été accueillis de manière très chaleureuse par Adam et Ann Bland qui nous ont proposé une dégustation de leurs différents cidres ainsi que des spécialités traditionnelles de Noël. (mince pie, mulled cider)
DAY 2 : INRAE du pin
Le mardi 14 décembre, nous avons rencontré Frédéric Launay, responsable du centre de recherche du Pin. Il nous a présenté en anglais la ferme expérimentale qui consacre ses 400 ha de prairies, ses 20 000m2 de bâtiments ainsi que ses 600 animaux aux expériences d’INRAE (Institut National de Recherche pour l’Agriculture, d’alimentation et d’environnement). Nous avons trouvé cette visite enrichissante en effet elle nous a permis de nous rendre compte des différentes expériences qui pouvaient être faites dans ce genre de structure.
Day 3 : Haras de Coulonces et Brigette’s farm
Le 15 décembre au matin, nous avons visité le haras de Coulonces situé près de Trun. Les propriétaires sont d’origine suédoise et se sont installés en France en 2004. C’est un haras de pur-sang Anglais avec une superficie de 44 ha d’ herbe composée de différents paddocks. La famille Sundström possède une vingtaine de juments et élève une quinzaine de poulains par an. Les étalons sont choisis dans des catalogues qui sont souvent situés à l’étranger notamment en Irlande. Moa la petite fille des propriétaires s’occupe entre autres de la préparation des chevaux pour les différentes ventes comme celle d’Arqana de Deauville. Nous remercions la famille Sundström pour son accueil chaleureux et ses explications claires et exhaustives.
Puis nous avons rencontré Brigette et Sébastien, propriétaires d’une ETA et d’un élevage de taurillons charolais situé à Macé dans l’Orne. Bridget est originaire d’Australie, elle était venue pour étudier le français et elle a rencontré son mari et s’est installée avec lui en France.
Ils ont regroupé deux fermes : la ferme familiale de Sébastien et celle de Brigette construite en 2019 pour agrandir l’élevage des taurillons. Deux salariés et 1 apprenti sont employés sur la ferme. Celle-ci regroupe 190 hectares où ils cultivent du colza, de l’orge, du maïs ensilage et épis, des pois, de la luzerne, du foin et de l’enrubannage.
Ils élèvent 250 taurillons de race charolaise à l’année divisé en trois bâtiments, un pour les plus jeunes, un intermédiaire et un de finition. Pour chaque bâtiment, il y a entre 80 et 85 taurillons. Les jeunes taurillons sont achetés à Agrial à l’âge de 7-8 mois et sont engraissés durant 19-24 mois soit 2 ans,puis ils sont revendus à Agrial. Les taurillons sont nourris avec une ration assez complète, constituée de maïs ensilage épi, d’enrubannage de luzerne et de concentrés sous forme de granulé.
L’ETA a été créée en 2013, lorsque Sébastien s’est installé car le revenu de la ferme n’était pas assez élevé. Le matériel est relativement moderne, ils sont également équipés de GPS pour les semis et la moisson.
Day 4 : BOVEC et GENUS
Le jeudi 16 décembre, nous avons rencontré deux techniciens BOVEC : Fabien DOUET et Marion PELCAT, une ancienne élève de BTSA PA du lycée le Robillard. Ils nous ont présenté l’entreprise BOVEC et ses objectifs ainsi que leurs missions pour l’amélioration des élevages laitiers et de la race Prim’Holstein.
BOVEC est spécialisée dans le conseil (reproduction et génétique) et dans la commercialisation de semences de taureaux de race Prim Holstein. De plus, l’entreprise propose des services tels que le GMS (Genetic Management System), le breeder tag (système de détection des chaleurs), le génotypage des vaches, etc…
Nous avons ensuite échangé par visioconférence avec Monsieur Phil Salkeld. Il travaille à travers le monde avec des fermes russes, africaines (Maroc, Nigeria) et européennes. Il est chargé d’améliorer les élevages à l’international et de former les éleveurs à l’IPE (Insémination Par l’Éleveur) par exemple. Afin que les éleveurs optimisent la reproduction dans leurs élevages, il réalise des tests sur différentes techniques concernant le placement de la semence, la détection des chaleurs et d’autres objectifs en lien avec la reproduction des vaches laitières.
Toutes ces exploitations sont différentes de celles rencontrées en France, de par le climat et les conduites d’élevages.
Merci aux techniciens d’avoir pris de leur temps pour venir nous expliquer leurs métiers. Merci à Phil Salkeld de nous avoir donné l’opportunité de partager son expérience.
Pour nous c’était une grande chance de pouvoir rencontrer des professionnels qui s’impliquent dans l’amélioration des élevages laitiers internationaux
Day 5 : Mise en commun des informations.
Les étudiants ont mis en commun leurs informations.
Toutes ces visites et interventions seront les supports de l’examen d’anglais en janvier prochain pour ces étudiants de BTS PA 2ème année.
Article rédigé par les étudiants de BTS Productions animales et Stéphanie Despréaux