L’épidémie de COVID-19 a de nombreuses conséquences sur l’ensemble des activités de notre pays. L’enseignement agricole n’échappe pas à cette réalité, et des questions spécifiques se posent notamment pour nos apprentis, qui partage d’ordinaire leur temps entre centre de formation et entreprise.
En complément des informations qui ont été communiquées aux apprentis du Robillard par nos équipes, n’hésitez à consulter le Questions/Réponses sur l’apprentissage publié par le Ministère du Travail et mis à jour le 6 avril dernier. Vous vous pouvez le consulter à cette adresse :
La crise sanitaire que nous traversons actuellement a bouleversé l’ensemble de nos quotidiens. Toutes les activités sont impactées, et l’enseignement agricole n’y a bien sûr pas échappé.
Nos apprenants ainsi que leurs parents se posent certainement de nombreuses questions d’ordre pratique. En complément des informations qui ont été communiquées par nos équipes, n’hésitez à consulter la FAQ mise en ligne et tenue à jour par le Ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation relative à l’enseignement agricole en cette période tourmentée. Vous la trouverez à cette adresse :
Les Journées Portes Ouvertes de l’établissement public agricole Le Robillard se sont déroulées les samedi 1er février (post-bac) et samedi 7 mars (tous publics) de 9h00 à 17h00.
À la découverte de nos formations
Ces deux journées étaient l’occasion pour les jeunes et leurs familles de découvrir le site du Robillard et d’aller à la rencontre de nos équipes pédagogiques pour se renseigner sur les différentes filières proposées au sein de notre établissement. Le public a d’ailleurs été au rendez-vous avec environ 150 visiteurs de samedi 1er février, et 650 le samedi 7 mars.
De nombreuses animations étaient proposées tout au long de la journée du 7 mars. Le Centre Equestre a été animé avec des démonstrations de poney games et de sauts d’obstacles le matin et l’après-midi, et son manège a accueilli à 16h un show organisé par des élèves de BTS. A 15h30, l’amphithéâtre a accueilli nos visiteurs pour la projection d’un film réalisé par nos élèves de seconde sur “les paysages”, d’une durée de 20 minutes. Et tout au long de la journée, les visiteurs pouvaient découvrir le salon “Economie et eau”, l’unité d’aquaponie du bâtiment GEMEAU, des visites de l’exploitation, une exposition de matériels agricoles, une vente de nos produits cidricoles, des visites des ateliers machinismes, ainsi que des animations “jugement de bétail” et “cultures”.
Nos élèves présents à la Foire de Printemps
Et pendant que nos potentiels futurs apprenants découvraient notre établissement, certains de nos élèves de BTS proposaient des animations à la Foire de Printemps de Saint-Pierre-en-Auge. Deux groupes présentaient ainsi leurs PIC (Projets d’Initiative et de Communication) au public de cet événement. L’un portait sur l’évolution des engins agricoles, avec une exposition d’anciens modèles de tracteurs accompagnée de panneaux retraçant la chronologie des innovations, et l’autre avait pour objet le rôle des animaux dans l’armée durant la seconde guerre mondiale, avec en support : un stand, des panneaux explicatifs ainsi que de véritables animaux.
Un grand merci à nos élèves, nos anciens élèves et nos personnels pour leur disponibilité et leur enthousiasme pour ces Journées Portes Ouvertes 2020 ! Nous espérons que nos visiteurs ont apprécié leur visite et que nos futurs apprenants ont trouvé toutes les informations qu’ils cherchaient.
Les mardi 3 et mercredi 4 mars, 7 élèves du Robillard ont participé au rassemblement des élèves éco-responsables des lycées agricoles de Normandie afin de représenter leurs camarades. Ils ont pu participer au jury allouant des subventions régionales aux lycées pour des projets « C’est durable ».
Mais le sujet principal de ce rassemblement était de réfléchir à des actions à mener dans les lycées pour lutter contre la progression du changement climatique. Les élèves ont pu assister à des interventions enrichissantes de Benoît LAIGNEL, enseignant à l’Université de Rouen et président du GIEC Normand (Groupe d’experts Intergouvernemental sur l’Evolution du Climat) et de représentants de l’association JAC (les Jeunes Ambassadeurs pour le Climat) qui leur ont présenté les dernières études sur l’évolution rapide de notre climat et sur les impacts sur la Normandie d’ici 2100.
Grégoire Fratry, un des 150 citoyens tirés au sort pour participer à la Convention Citoyenne pour le Climat leur a expliqué comment ces citoyens ont travaillé d’arrache-pied depuis septembre 2019 et de quelle manière ce travail a été enrichissant et a été une vraie prise de conscience pour lui. Beaucoup d’échanges se sont déroulés entre les élèves et les intervenants.
Pour terminer ce rassemblement, les élèves ont commencé à réfléchir sur des actions à mener dans leurs lycées respectifs : des élèves ambassadeurs pour le climat qui travailleraient en partenariat avec le GIEC, la mise en place de conventions lycéennes pour le climat à l’image de la convention citoyenne. Des élèves très motivés qui doivent encore réfléchir à la mise en place des ces 2 actions…
Rédactrice : Maryline CHEVALLIER, co-animatrice Développement Durable.
Cette année, 3 étudiants de deuxième année de BTSA Gestion et Maîtrise de l’Eau (GEMEAU) ont pour projet de mettre en oeuvre le système aquaponique du Robillard.
Qu’est ce que l’aquaponie ?
L’aquaponie est un système autosuffisant qui associe l’élevage de poissons et la culture de plantes. Laitues, Fraisiers, radis, tomates… mais aussi truites et tilapias ! Les combinaisons d’espèces animales et végétales sont très nombreuses et leurs rendements élevés.
Ce système valorise les déjections des poissons en les transformant en nutriments pour les plantes par l’intermédiaire de bactéries. D’un autre côté, les plantes filtrent l’eau avec leurs racines et celle-ci repart épurée vers le bac à poissons. Plusieurs semaines de travaux ont été nécessaires pour mettre en fonctionnement le système. 200 truites et plus de 200 plantes se développent sous la serre actuellement. Et ce n’est que le début !
Décryptage du fonctionnement
Le bac à poissons d’un volume de 3 m3 contient 200 truites. Elles ont été introduites début janvier au poids de 100 grammes, ce qui représente une masse totale de poisson de 20 kg. L’objectif est de les emmener à 250 grammes chacune. Cela représentera alors 50 Kg de truites qui pourront être commercialisés. Les poissons sont nourris par l’intermédiaire d’un distributeur automatique de nourriture. La température de l’eau, l ‘oxygène, le pH et les concentrations en NH4+, NO3-, N02 et PO43- sont surveillés régulièrement. L’oxygénation du bac à poissons est également un paramètre important. Elle est fournie par deux aérateurs. Parlons des plantes maintenant. Une centaine de salades et de fraisiers de variétés différentes ont déjà été planté. Une centaine de radis également. L’eau des bassins apporte aux plantes les nutriments dont elles ont besoin. Elles se développent sur trois types de support : des tours irriguées par un réseau de goutte à goutte, des radeaux (ou rafts) qui sont des plaques de polystyrène flottantes à la surface de l’eau et enfin directement dans le bac à billes d’argile. Ce troisième support à la particularité de fonctionner sur « marées » par l’intermédiaire d’un siphon.
Conclusion
• L’ aquaponie est une culture vraiment saine dans laquelle aucun produit chimique n’est utilisé • Fertilisation naturelle des plantes grâce aux déjections et résidus de l’élevage de poissons • Conservation de l’eau à travers un recyclage et une réutilisation (appoint nécessaire très faible pour compenser l’évapotranspiration) • Réduction générale de l’empreinte environnementale
Félix, Pierre et Louis Etudiants du BTSA Gestion et Maîtrise de l’Eau (GEMEAU)
Les étudiants de BTSA GEMEAU abordent les phénomènes de ruissellement érosion en cours ou en travaux pratiques par les observations ponctuelles sur les parcelles du lycée, mais plus rarement sur un large territoire.
Bravant les pluies et les bourrasques du 10 au 14 février 2020, les étudiants de 2ème année ont réalisé un diagnostic sur chaque parcelle. L’objectif final était de proposer des aménagements d’hydraulique douce et réduire les risques d’érosion de sol en cas de fortes pluies. Ils ont arpenté environ 100 ha, 20 parcelles exploitées par 13 agriculteurs.
Les
observations permettent d’évaluer le risque d’érosion à la parcelle et le
risque de transfert hydraulique vers les routes et le cours d’eau, selon une
méthode élaborée par la CATER (Cellule, d’Animation Technique pour l’Eau et les
Rivières). Elles aboutissent à une note de 1 à 3 « risque fort ».
Enfin, les propositions
d’aménagements ont été résumés sous forme d’une carte : haies à plat ou
sur talus, modification d’entrée de parcelle, dos d’âne sur le chemin en pente
pour dévier le ruissellement.
Ces
aménagements sont finançables à 100 % au travers du programme porté par
Mélanie GALAUP, technicienne ruissellement au Syndicat Mixte du Bassin versant
de la Dives (SMBD).
Félicitations
aux étudiants pour ce travail de synthèse. Merci aux agriculteurs de nous avoir
permis d’accéder à leurs parcelles et à Mélanie GALAUP, pour son appui
pédagogique.
Sébastien PESTEUR (professeur
d’agronomie) et Philippe BEAUFILS (professeur d’hydraulique)
Les mini-stages du Robillard s’adressent aux jeunes de 3ème souhaitant confirmer leur choix d’orientation. Le temps d’une journée, les stagiaires peuvent se glisser dans la peau d’un élève de seconde de la filière de leur choix.
Un mini stage de découverte, pour quoi faire ?
Un mini stage permet de :
découvrir ou mieux connaître les formations,
observer la vie de l’établissement,
rencontrer et échanger avec les enseignants,
dialoguer avec les élèves,
visiter les locaux,
passer un entretien de motivation.
Comment s’inscrire pour suivre un mini-stage au Lycée ?
Contacter Mmes Marianne HERIN, CPE ou Christelle BLONDEL/Mélanie BACQUET, Secrétaires Vie Scolaire au 02 31 42 61 19 ou par mail à : vie.scolaire@lerobillard.fr. Une convention sera ensuite adressée au Collège pour validation.
Dans le cadre d’une admission pour la rentrée prochaine, l’élève doit être reçu lors d’un entretien de motivation. Celui-ci aura lieu en fin de journée.
Se munir des bulletins de 4ème et de 3ème de collège.
L’élève accueilli lors d’un ministage devra préciser s’il souhaite découvrir la section sportive “Equitation” et sa LV2 (Espagnol ou Allemand).
Comment s’inscrire pour suivre un mini-stage au CFA ?
Prendre contact avec le Principal de votre collège ou le Proviseur de votre lycée qui se chargera de nous faire suivre votre demande. Vous pouvez également contacter directement Mme Nadine VAINI, Secrétaire du CFA au 02.31.42.61.21 ou par mail à : nadine.vaini@educagri.fr.
Lors de votre venue, vous munir de vos bulletins scolaires, d’une trousse et de feuilles de papier.
L’admission au CFA nécessite un test de positionnement qui permet de répondre aux mieux aux besoins de chaque apprenti. Nous vous proposons d’effectuer ce test à l’occasion du mini stage en fin d’après-midi.
Les dates et programmes des journées Lycée :
1. Choisir votre mini stage en fonction de votre orientation après la 2de (3 parcours possibles) :
Mardi 13h00-13h30 : Accueil 13h30-15h30 : Sport 15h30-17h30 : EATDD** 17h30-19h30 : Entretien de motivation
*STAV : Bac Technologique “Sciences et Technologies de l’Agronomie et du Vivant” **EATDD : Ecologie, Agronomie, Territoire et Développement Durable (enseignement d’exploration)
Pour l’accueil de la journée, se présenter à la Vie Scolaire du Lycée.
2. Choisir une date parmi celles proposées ci-dessous :
Février 2020
Mars 2020
Avril 2020
Mai 2020
Les 3, 4, 10 et 11
Les 2, 3, 9, 10, 16, 17, 30 et 31
Les 6 et 7
Les 4, 5, 11, 12, 18, 19, 25 et 26
3. Contacter Mmes HERIN ou BLONDEL/BACQUET au 02.31.42.61.19.
Le mardi 7 avril prochain, le Robillard a le plaisir d’accueillir le Réseau des CIVAM normands pour un après-midi sur le thème des “Transformations du travail et Transitions vers l’Agro-Ecologie”.
En effet, le Réseau des CIVAM normands organisera une restitution régionale des travaux réalisés dans le cadre du projet CASDAR : TransAE. Ce projet réunit depuis 2016, près de 90 personnes, agriculteur.trices, animateur.trices, enseignant.es, chercheur.ses dans un même dispositif d’expérimentation d’outils, méthodes et postures d’accompagnement mobilisant le travail.
Lors de la restitution, les questions suivantes seront abordées :
En quoi le travail est-il une porte d’entrée pertinente pour initier et accompagner la transition des personnes et des collectifs vers une agriculture + durable ?
Quels outils et méthodes pour accompagner sur les questions liées au travail sur les exploitations ?
Comment donner une place au travail en formation initiale ?
A quoi ressemble le travail dans les systèmes de production privilégiant le pâturage ?
Au programme :
Le témoignage de deux agriculteurs impliqués dans le projet et de l’animateur accompagnateur
Une intervention de Xavier Coquil, chercheur INRA à l’UMR 1273 Territoires (Theix) et Jean-Marie Lusson, animateur du projet
Des ateliers introduisant des outils pour aborder les dimensions du travail (pour les agriculteurs et futurs agriculteurs, les enseignants/formateurs mais aussi les animateurs et conseillers)
Pour s’inscrire ou obtenir toute information complémentaire, adresser un mail à : paul.barth@civam.org
Dans le cadre du module « Agriculture et Gaz à effet de serre », les élèves de premières CGEA option Grandes cultures sont allés à la rencontre de deux agriculteurs du Calvados le 14 janvier 2020.
Deux thèmes au programme :
la conduite de la féverole d’hiver,
l’agriculture de conservation et la séquestration du carbone dans les sols.
Quentin OUIN, jeune agriculteur installé à Courcy, leur à présenté la culture de la féverole d’hiver.
Cette légumineuse, grâce à ses nodosités, ne nécessite aucune fumure minérale azotée. A l’échelle de l’assolement, son autonomie azotée limite donc la production de protoxyde d’azote : premier gaz à effet de serre issu des grandes cultures.
De plus, son cycle de développement la rend moins sensible à la coulure ou à l’échaudage que la féverole de printemps : sa floraison plus précoce est en effet une stratégie d’évitement de ces deux contraintes. Enfin, sa valorisation en alimentation animale limite le recours au soja étranger. Ce fut également l’occasion d’échanger sur la fertilité des sols avec une prise d’échantillon pour une analyse de terre.
Bertrand Beaunieux, agriculteur à Moulines, a présenté les raisons de la conversion de son exploitation à l’agriculture de conservation.
Après une présentation détaillée du fonctionnement du semoir de semis direct ; le fils Louis, élève au Robillard, a réglé avec ses camarades le semoir en vue de l’implantation d’une orge de printemps. La journée s’est terminée par des prélèvements de couverts végétaux (Vesce, Trèfle d’Alexandrie, Sarrasin, Radis chinois, Phacélie, Tournesol, Avoine) afin de calculer leur valeur agronomique à l’aide de la méthode MERCI (Méthode d’Estimation de la Restitution des éléments minéraux par les Cultures Intermédiaires).
Un grand merci à ces agriculteurs pour leur disponibilité et la qualité de leurs interventions qui seront mises à profit dans la suite des enseignements.
Dès la rentrée 2020, une nouvelle formation sera proposée au Robillard : une licence professionnelle de conseiller en élevage spécialisé en bien-être animal (BEA).
Cette licence voit le jour grâce à un partenariat entre Le Robillard et le Cnam Normandie (Conservatoire national des arts et métiers), officialisé ce lundi 27 janvier par les signatures de Said Lawal (directeur de l’EPL Le Robillard) et Gilles Maléfan (directeur régional du Cnam Normandie). La formation est proposée en contrat d’apprentissage sur une année par le biais de notre CFA (Centre de Formation d’Apprentis), permettant aux apprenants d’alterner des semaines de présence en centre de formation et des semaines en entreprise. Pour la première promotion, une vingtaine de places seront disponibles.
Cette licence répond aux évolutions sociétales qui ont remodelé depuis plusieurs années les attentes des consommateurs. Elle permettra aux étudiant d’acquérir des compétences en élevage, en politique et en économie agricole, et une connaissance approfondie du monde rural sous l’angle du bien-être animal. Ils pourront ainsi conseiller les éleveurs pour faire évoluer et pérenniser leurs pratiques en prenant en considération des problématiques dans l’air du temps.
À l’issue de la formation, les débouchés professionnelles sont variés : éleveurs, technicien, conseiller élevage, contrôleur-auditeur et formateur spécialisé en BEA.